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En cuissarde
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20 avril 2009

Éducation d'une soubrette - 1/5

Une petite fiction que j'avais écrite mise en ligne sur un autre site il y a quelques années. Elle est en cinq parties.

1 > Shopping

Aujourd'hui, Malvina souhaite faire du shopping. L'automne arrive, et avec le changement de saison vient le renouvellement de sa garde-robe. Comme j'aime sa manière tantôt élégante, tantôt sexy de s'habiller, c'est loin pour moi d'être une corvée de la suivre dans ses achats, même si les magasins ne sont pas ma passion. Nous allons donc dans un de ses quartiers préférés, près des grands magasins. Il y a là quantité de boutiques de styles différents, très à la mode en général. Malvina s'aperçoit rapidement que la mode de cet hiver ne lui plaît pas tellement. Elle qui aime les chaussures à talons hauts et fins ne voit que des gros talons carrés et les matières comme les couleurs, plutôt rétros, ne sont pas du tout à son goût. Comme on approche de la fin de l'après-midi, elle commence à s'impatienter et maudire cette mode de "grand-mère baba cool" quand nous tombons enfin devant une vitrine plus prometteuse. On vend ici à la fois des chaussures et des ensembles d'un style qui lui convient tout à fait. Nous entrons, jetons un coup d'oeil et Malvina demande déjà à essayer quelques chaussures. Elle sélectionne quelques paires d'escarpins et cherche parmi les jupes. La vendeuse lui propose de continuer à choisir tranquillement, mais comme elle souhaite ne plus prendre de client pour aujourd'hui, elle ferme la porte à clef et baisse le rideau. Un peu plus tard, alors que je viens de regarder ma montre, la vendeuse attire mon attention en me prenant par le coude tout en m'adressant un regard chargé de reproche. Un peu désappointé, je me tourne vers Malvina. Elle vient de passer un tailleur en cuir noir, avec une jupe droite et de chausser une paire de bottes vernies noires à talons hauts. Malgré tout, le plus remarquable n'est pas son allure mais son regard qui exprime sa colère:
- Je t'appelle pour que tu me donne ton avis sur cette tenue, et toi tu ne m'écoute pas et tu regarde ta montre! Est-ce que tu t'ennuies à ce point? Il me semble que c'est quand même en partie pour te plaire que je soigne ma tenue et tu pourrais y prêter un peu plus d'attention. Evidemment, toi il ne te faut pas longtemps pour mettre un jean et un tee-shirt, mais tu devrais comprendre qu'une femme a besoin de plus de temps pour s'habiller et se préparer.
Je tente de m'excuser, de lui dire que oui, j'imagine, mais ça semble la mettre encore plus en colère.
- Ah tu imagine? C'est bien mais si tu essayais vraiment, tu verrais que ce n'est pas si simple et tu ne regarderais plus cette stupide montre.
A ce moment, la vendeuse intervient pour soutenir Malvina, soulignant que son élégance mérite un peu plus de respect et de considération de la part de son mari. Elle ajoute qu'effectivement, si je savais vraiment ce que représente le fait de s'habiller et de s'apprêter je manifesterais moins d'impatience. D'ailleurs , ajoute-t-elle, si Malvina veut mettre à l'instant en pratique cette leçon pour son ami, c'est tout à fait possible et elle peut compter sur le soutien actif de la vendeuse.
A peine calmée mais déjà souriante, Malvina m'ordonne de me déshabiller et me dit qu'elle est curieuse de voir combien de temps il faudra pour faire de moi une femme un tant soit peu acceptable. Surtout, pas question d'accepter que je me contente d'une tenue détendue et simple. Je dois montrer à quoi je ressemble dans la tenue la plus féminine possible. Je dois d'abord passer une culotte et un soutien-gorge en satin noir. Les bonnets du soutien-gorge sont rembourrés rapidement par des bas roulés en boule pour me faire un semblant de poitrine, et la culotte est choisie particulièrement ajustée pour masquer mon sexe. Malvina choisit ensuite un corset de satin qu'elle serre avec l'aide de la vendeuse. Plusieurs fois, au moment où j'ai l'impression qu'il est impossible de le serrer davantage, elles profitent de ce que j'expire un peu d'air pour tirer encore sur les lacets. Elles s'estiment satisfaites une fois que ma taille est vraiment réduite et ma silhouette convaincante. A ce moment, il ne m'est plus possible de plier le buste.
- Il faudrait maintenant qu'on puisse épiler tes jambes, mais ce n'est pas l'endroit idéal pour ça. On va masquer ces vilains poils.
Elles me font donc mettre des bas noirs opaques et brillants, qui galbent mes jambes et se fixent au corset, et leur contact très agréable me trouble d'une manière qui me surprend. En voyant mon visage qui rougit, elles sourient toutes les deux car elles comprennent que je serais maintenant de plus en plus docile. Malvina me fait ensuite passer une jupe de cuir noir, droite et longue qui ne lui plaît pas totalement. La vendeuse intervient pour dire qu'elle trouve cette jupe effectivement beaucoup trop large et pas assez stricte, alors qu'elle me semble pour ma part assez moulante. Elle insiste sur le fait qu'à son avis je suis un impertinent qui a besoin d'être repris en main, et que je n'ai pas besoin de confort mais de discipline. Elle me trouve une jupe taillée dans un cuir épais mais souple et brillant. Je me glisse dedans et j'ai d'abord l'impression que je ne pourrais même pas y loger mes cuisses tant elle est moulante. Les deux femmes me pressent, en me disant qu'elle convient parfaitement et qu'il est inutile d'essayer de faire des histoires. En me trémoussant, j'arrive finalement à la passer et à l'attacher à la taille. Des genoux jusqu'aux reins, je me retrouve pris dans un fourreau de cuir qui me moule totalement, serrant mes cuisses l'une contre l'autre et plaqué sur mes fesses déjà soulignées par le corset. Malvina me regarde d'un oeil critique, estimant que ça pouvait passer comme première tenue. Elle me fait ensuite essayer une paire d'escarpins noirs vernis à hauts talons, sur lesquels je marche difficilement. Elle demande à la vendeuse si des talons plus bas ne conviendraient pas mieux, mais celle-ci n'est pas du tout d'accord:
- Et pourquoi pas des talons plats! Non, les hommes peuvent porter des talons plus hauts que ceux-là, mais il y met de la mauvaise volonté. D'accord, il n'est peut-être pas habitué, mais dans ce cas il faut agir autrement. Pas question de réduire la taille des talons, il serait trop content.
Elle va dans l'arrière-boutique et en revient avec une paire de bottines vernies noires aux talons littéralement vertigineux. La semelle plate-forme les compense un peu mais ils me paraissent tout de même redoutables. Je glisse mes pieds dans ce qui me semble plus à des pièges qu'à des chaussures et serre soigneusement les lacets, et les courroies qui les ferment au-dessus de la cheville. Absolument persuadé que je ne pourrais jamais marcher perché là dessus, je me lève et je suis surpris de me sentir relativement à l'aise. La tige des bottines maintient bien mes chevilles pas habituées aux talons aiguille, et les chaussures ne me paraissent pas aussi hautes maintenant que je les ai aux pieds. Malvina convient que je pourrais même porter de plus hauts talons mais trouve que ça n'est déjà pas si mal pour l'instant.
- Marche un peu, ne reste pas là comme une potiche!
Quand il s'agit de faire un pas, ce n'est plus tout à fait la même chose. D'abord hésitant et maladroit, ce qui les fait bien rire toutes deux, je comprends rapidement que moulé dans le cuir comme je le suis et perché là-dessus, il ne faut pas chercher à faire autre chose que de petits pas. Une fois ceci compris, je marche lentement mais correctement. La vendeuse m'explique comment tourner sur la pointe de la chaussure et pas sur le talon, me montre comment poser la semelle bien à plat, me corrige jusqu'à ce que ma démarche lui semble naturelle et pas trop déhanchée. Je suis le premier surpris du peu de temps qu'il m'a fallu pour être bien sur ces talons aiguille, et encore plus du plaisir que j'ai à les porter.
- Tu vois bien qu'avec un peu d'entraînement tu pourrais marcher sur des talons de 18 centimètres. Les hommes sont tellement à l'aise avec des très hauts talons que j'en suis parfois jalouse. Mais je sais bien de quelle manière éviter qu'ils n'en soient fiers.
De toute évidence, cette femme n'en est pas avec moi à son coup d'essai.       
- Ca commence à prendre tournure. Tu vas t'asseoir qu'on finisse de s'occuper de toi.
Martia, la vendeuse, sort sa trousse de maquillage et me passe d'abord un fond de teint sur le visage. Elle me met le rouge à lèvres le plus vif et maquille mes joues et mes paupières. Pour parfaire ma tenue, elle me fait mettre un corsage taillé dans un cuir d'agneau très fin, et des gants de cuir noir. Ceci pour cacher, dit-elle, mes mains qui ne sont tout à fait aussi fines qu'il le faudrait. Maintenant que mon travestissement est terminé, elles me regardent toutes les deux en souriant, commentant mon allure "mauvais genre" et les progrès qu'il me reste à faire pour me comporter d'une manière plus naturelle dans cette tenue. Martia, enfin, m'autorise à me regarder dans un grand miroir en pied. Je traverse à petits pas le magasin, mes vêtements de cuir bruissent doucement, et je suis bien surpris en voyant mon image. Ce que je vois me plaît beaucoup plus que je ne pouvais l'imaginer, et en plus de l'aspect provocant et sexy, j'adore la sensation donnée par cette tenue moulante, et ce sentiment de vulnérabilité.
- Même avec notre aide, tu as mis un temps infini pour t'habiller, et nous avons failli perdre patience. J'espère que tu feras de sérieux progrès pour te préparer sans aide et beaucoup plus rapidement à l'avenir. Si tu n'apprends pas rapidement et ne perfectionne pas ton allure féminine, tu risque alors de sérieuses punitions. Malvina, je pense, me tiendras au courant de tes progrès et de ton application. Je compte sur elle aussi pour me faire part de tes éventuelles fautes ou négligences, et saches dés maintenant que nous saurons te les faire payer.
En bien peu de temps, aussi vite que mon aspect avait été transformé, le ton des deux femmes à mon égard avait changé. Se détournant de moi, Martia propose à Malvina de venir prendre un verre chez elle, car elle habite à deux rues du magasin. Bien sûr, dit-elle, tu peux te faire accompagner par ta soubrette, nous saurons bien la rendre utile. Elles commencent toutes deux à prendre leurs affaires et je comprend qu'il n'est pas question que je me change et que je dois conserver ma tenue pour sortir. Ne me trouvant pas convenable pour les accompagner, Martia me tend un très long imper en vynil serré à la taille par une ceinture, et un chapeau avec voilette qui dissimule un peu mon visage trop maquillé. De cette manière, même si je ne fais pas totalement illusion, j'ai au moins l'assurance de l'anonymat.
Inutile de dire que quand nous sortons dans la rue, j'ai le coeur qui bat à toute vitesse. Je marche à coté des deux femmes et j'ai vraiment l'impression que tout le monde me regarde. Je me raisonne en me disant qu'après tout il n'est pas surprenant qu'on regarde une femme cintrée dans un grand ciré noir, perchée sur des talons vertigineux, portant une voilette et marchant à tout petits pas! Et pas forcément parce que c'est peut-être un homme... Je m'avise en plus qu'avec ces bottines et mon chapeau, ma tête doit dépasser et que ce n'est pas fait non plus pour m'aider à passer inaperçu. Certaines femmes me regardent et semblent sourire avec l'air entendu de quelqu'un qui a saisi les détails de la situation. Il faut dire que je ne suis pas encore très à l'aise sur mes talons. En plus, Martia et Malvina discutent avec entrain et commencent à me distancer, ce qui n'est pas très difficile. Je commence à m'en inquiéter sérieusement, car je n'ai pas du tout envie de me retrouver livré à moi même dans cette tenue à l'extérieur. Entravé par ma jupe de cuir, j'essaie d'accélérer au mieux mon avance, et heureusement nous sommes arrivés et elles m'attendent à la porte de l'immeuble. Nous entrons dans le hall et croisons la gardienne, à laquelle Martia nous présente. Elle m'attribue dans l'instant le prénom d'Andréa, et je vois bien que la gardienne a tout de suite compris quel genre de femme se cache derrière la voilette. Confirmant par là le fait que notre hôte est accoutumée à ce genre de compagnie, elle se permet même de me caresser les fesses, ce qui fait sourire Martia comme Malvina.
- Alors Andrea, on fait des conquêtes?
Toutes les trois éclatent de rire et nous nous dirigeons vers l'ascenseur. Comme dans beaucoup de vieux immeubles, la cabine est minuscule. Ce qui est souvent un inconvénient est alors très excitant. Serré dans ces vêtements sexy, je ne peux pas m'opposer à l'assaut de ces deux femmes qui profitent de ce court trajet pour me caresser, se presser contre moi, faire bruisser ces matières excitantes dans lesquelles elles se sont amusées à m'enfermer. Quand nous arrivons à la porte de l'appartement de Martia, inutile de dire que je suis à bout de souffle.
       …Pourtant mes surprises sont loin d'être terminées.

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Commentaires
A
Tiens, tiens… C'est justement l'effet recherché !
S
vive la suite ! j'aime les détails , vraiment bien , je lirais la suite plus tard et je prendrais le temps de bien regarder ce site ... un grand merci à l'auteur, ça coule déjà dans ma culotte lol ..
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