Éducation d'une soubrette - 4/5
4 > Une séance de cinéma
Je suis encore à bout de souffle, et je vois tout de suite que les deux furies sont bien décidées à ne me laisser aucun répit ! Alors que je suis encore à genou, coincé entre les cuisses de Martia, je sens Malvina agenouillé dans mon dos qui tire mes bras en arrière et entreprend de m'attacher. Je serais bien en peine de me défendre, et elle a tôt fait de serrer mes bras énergiquement des poignets jusqu'aux coudes, après quoi je suis vraiment complètement à sa merci. Martia se lève et échange sa place avec celle de Malvina, s'asseyant derrière moi pour mieux me contrôler. Entravé comme je suis, elle n'a pas grand effort à faire pour cela... Elle me montre tout de même encore une fois qu'elle a l'habitude de maîtriser un homme et de ne lui laisser aucune chance de se rebeller. Il lui suffit en effet de tenir mes poignets attachés dans une seule de ses mains, de manoeuvrer mes bras comme le levier d'une pompe pour me forcer à me redresser ou à me courber. Rien de plus facile pour elle que de guider ma bouche jusquà ce qu'elle soit à la bonne hauteur, c'est à dire cette fois-ci au niveau du sexe déjà chaud et mouillé de Malvina. Après ces efforts de mise en place et la manière dont je viens de m'occuper de Martia, pas étonnant qu'elle soit déjà bien excitée !
Ces petits jeux nous occupent un bon moment
et nous laissent tous trois essouflés et comblés, mais Martia ne me
laisse pas respirer longtemps:
- Bien, suis-moi à la cuisine, tu as du travail.
Elle me montre ce que je dois préparer et servir. Heureusement, c'est
très simple plutôt surgelé et micro-onde, car je me sens ni
dans la disposition ni dans la tenue adéquate pour me lancer dans une
vraie cuisine. Elles paraissent toues les deux satisfaites de mon
service, et me permettent heureusement de manger en leur compagnie, car
par le simple fait de m'assoir et de me détendre un peu, je m'aperçois
que j'avais franchement faim. Malvina me taquine d'ailleurs:
-
Attention à ta ligne ma chérie, ou nous serons obligées de serrer
davantage ton corset à l'avenir et tu ne pourras t'en prendre qu'à
toi-même!
A la fin du repas, une fois que j'ai débarassé la
table, Martia propose que nous allions au cinéma. Elle dit à Malvina
qu'il est nécessaire pour mon éducation que je m'habitue complètement à
sortir en sa compagnie dans des vêtements féminins. Rien de tel pour
m'obliger à soigner mon maintien et mon apparence que le regard des
passants dans la rue. Après tout, dit-elle, c'est à moi qu'il
appartient de faire ce qu'il faut pour passer pour une femme à la tenue
parfois un peu excentrique plutôt que pour un travesti. Elle ajoute
qu'avec l'habitude, elle en avait déjà fait plusieurs fois
l'expérience, je me moquerais bien qu'on devine que je suis un homme en
me voyant passer. En tous cas, il était clair pour elle qu'un manque
d'application de ma part serait considéré comme un manque de respect à
son égard en particulier, et à celui des femmes en général. Il ne
fallait surtout pas que j'espère que ça puisse rester impuni. Sur ces
explications, Martia m'envoie prendre ma douche et m'ordonne de les
rejoindre dans la chambre dés que j'en aurai terminé.
- Et ne traîne pas !
Je fais donc aussi vite que possible et les rejoins. Martia, qui a
sorti différentes pièces qu'elle a posé sur le lit, m'explique qu'elle
tient à me faire passer une tenue très restrictive, tout en faisant en
sorte qu'elle reste relativement discrète pour une sortie en public.
C'est encore une tenue toute de latex qui m'est destinée.
Corset, bas et culotte en constitue les premiers éléments, qui sont
complétés par un chemisier assez ample, aux manches bouffantes avec un
col officier, qui rappelle les tenues de gouvernante, si ce n'est bien
sûr que les gouvernantes latexées ne sont pas franchement classiques.
La jupe qu'on me fait passer ensuite est beaucoup moins ample, et même
franchement moulante en restant malgré tout "mettable" pour sortir, car
elle s'arrète au genou. Une paire de gants de latex vient couvrir mes
mains et des bottes vernies noires, qui montent jusque sous le genou
viennent compléter ma tenue. Evidemment, les talons aiguille sont très
hauts mais pas davantage que ceux que j'ai porté en venant ? Je suis
donc plus confiant sur ma capacité à marcher avec. Pour l'instant, ma
tenue ne me semble pas me permettre de passer inaperçu à l'extérieur,
mais je pense que ce n'est pas terminé.
Je devais maintenant
aider les deux femmes à passer une tenue pour sortir, et elles avaient
choisi d'être pour ce soir deux jumelles encuirées. Aussi avais-je deux
fois le même plaisir de les vêtir de la tête aux pieds. La garde-robe
de Martia était littéralement fantastique, et les deux tenues complètes
de cuir noir, lisse et brillant, était vraiment incroyables. Un
soutien-gorge à balconnets, un serre-taille, un chemisier en agneau
très fin et au col échancré sur les seins, une jupe droite moulante sur
des bas noirs à couture, et des escarpins vernis noirs à bride sur la
cheville faisaient un ensemble merveilleux. Pour masquer l'audace de
leur jupes fendues très haut, elles choisirent des manteaux de cuir
noir très longs et cintrés. Mais avant de les enfiler et de sortir,
elles finirent de s'occuper de moi. J'eus donc droit encore une fois à
un maquillage en règle, à une perruque et des boucles d'oreille. Le col
haut de mon chemisier masquait ma pomme d'Adam, et le même chapeau à
voilette jetait une ombre bienvenue sur mes traits quand même pas assez
féminins, malgré les apprêts. Ainsi, j'étais "sortable", si ce n'est
que ma tenue intégrale de latex ne serait pas franchement discrète.
Martia me choisit donc un imper taillé dans un vynil très brillant
assez long pour me couvrir jusqu'au haut de la tige de mes bottes.
J'étais donc maintenant une citadine acceptable et nous sommes sortis
pour nous rendre au cinéma. Sur le trajet, encadré par mes deux
maitresses, je me sentais de plus en plus à l'aise sur mes talons
hauts. Nous discutions agréablement, je commençais à oublier carrément
à quel point ma situation était peu ordinaire. Malgré tout, il faisait
très doux ce soir, et le simple fait de marcher commençait à échauffer
mon corps pris dans le latex. Sans être encore vraiment en sueur, je me
sentais chaud et humide... Nous sommes arrivés devant le cinéma et
avons opté pour un film d'action, nous n'étions de toute façon pas
d'humeur à suivre une tragédie! Quand nous nous sommes présenté à la
caisse pour acheter les billets, la caissière n'a tout d'abord pas levé
les yeux vers nous trois. Comme je la regardais, j'ai vu son nez se
froncer légèrement et j'ai réalisé que bien que couverte par l'imper,
ma tenue en latex s'était échauffée et commençait à répandre son arôme
caractéristique. En plus, si dans la rue avec le bruit ambiant, les
sons émis par mes vêtements ne s'entendaient guère, nous étions dans le
hall du cinéma à l'écart du brouhaha. En fait, étant un peu en avance,
nous étions seuls et même les plus légers mouvements que je faisais
naturellement pour maintenir mon équilibre sur mes talons produisaient
des sons peu compatibles avec un tissu classique. Les gémissements et
le parfum du latex ne devaient pas être totalement inconnus à la jolie
caissière, car elle leva les yeux pour nous regarder attentivement. Je
me rappelais à ce moment-là que le col de mon chemisier dépassait de
mon imper. Ce n'était pas trop visible dans la rue, mais sous les
lumières du hall, elle n'eut pas de mal à identifier la matière dont
j'étais vétu et je vis un beau sourire s'élargir sur son visage, en
même temps qu'elle s'adressait à moi.
- Mademoiselle, j'ai
l'impression que vous portez une tenue très intéressante, et je n'en
vois que trop peu. Si vous sortez en ville comme ça, vous n'êtes pas
assez timide pour ne pas m'en montrer davantage.
J'hésitais mais
Malvina décida pour moi, et passant derrière moi, elle défait ma
ceinture et ouvre mon imper. La caissière laisse échapper un souffle
admiratif, et apparemment assez excité en découvrant mes vêtements. Me
détaillant plus attentivement, elle remarque la bosse que fait mon sexe
sous ma jupe trop moulante, que ma culotte même très serrée n'a pas
complètement masqué. Elle me regarde avec un sourire plus amusé et une
certaine gourmandise.
- Vos amies vous ont bien conseillé et se
sont bien occupé de vous. J'espère que vous le méritez et que vous êtes
conscient de l'honneur qu'elles vous font. Pour l'instant, je vous
souhaite une bonne séance dans notre cinéma!
Nous la remercions
et descendons nous assoir dans la salle.Je suis encadré par Martia et
Malvina. Elles savent bien que je n'ai pas l'intention de me sauver,
mais tiennent à m'avois toutes deux à portée de main. La salle est
trois quarts vide, ce qui n'est pas trop surprenant pour une séance
tardive en semaine. Dés que la lumière s'éteint, elles commencent
toutes les deux à me caresser et bien sûr je réponds à leurs
sollicitations. Martia n'entend pas me laisser trop de liberté
d'action. Elle sort de son sac un monogant dans lequel elle glisse mes
deux bras, qui se retrouvent immobilisés dans mon dos. Le film a une
bande son bruyante qui lui permet de faire tout ça discrètement. Malgré
tout, elle ne tient pas à m'entendre protester et mets sur ma tête une
cagoule de latex zippée sur l'arrière, avec un bâillon intégré, qui vient se plaquer sur ma
bouche et ne laisse libres que mes yeux et mes narines. Je ne peux plus
parler et j'entends assez peu. Martia me fait agenouiller et glisse ma
tête sous sa jupe fendue. La fente lui permet de m'amener à son sexe
sans même enlever la jupe. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle
pense à tout. Comme je ne peux sortir la langue, je frotte ma tête
emprisonnée dans le latex à son sexe, et ça semble lui convenir tout à
fait. Je vois que plus je suis à sa merci, plus elle jouit de la
situation. De ses deux mains, à travers la jupe, elle accompagne les
mouvements de ma tête. Pendant ce temps, Malvina lui masse les seins et
se caresse. Toutes deux vont doucement et surement vers l'orgasme, et
moi je suis excité à exploser, mais j'ai l'impression que mon tour
n'est pas venu. Au contraire, à genoux tour à tour entre leurs jambes,
je m'active à leur plaisir. Au bout d'un moment, elles sont toutes les
deux satisfaites et commencent à se calmer. C'est alors que je vois une
silhouette se diriger vers nous entre les rangées de fauteuils. Je
commence à me dire que nous avons été trop bruyants et je n'en mène pas
large. Les deux filles peuvent prétendre se tenir "convenablement",
mais en ce qui me concerne, ni ma tenue ni ma position ne peuvent être
qualifiées de convenables, loin de là. Je m'aperçois finalement que la
silhouette en question n'est autre que la caissière. A son attitude, il
est déjà évident qu'elle vient bien plutôt se joindre à nous que nous
freiner dans nos élans:
- J'ai l'impression qu'on s'amuse bien
ici... Comme ma caisse est fermée, j'aimerai bien profiter de la fin du
film avec vous!
- Avec plaisir, lui réponds Martia en se levant
et en la laissant s'assoir devant moi, viens donc profiter de la
meilleure place. A propos, quel est ton petit nom?
- Caroline, dit-elle en s'installant.
Elle place ses jambes par dessus mes épaules, ce qui me permet de voir
qu'elle porte de très beaux escarpins à talons hauts. Sa jupe de cuir,
longue et très ample me laisse tout le passage nécessaire pour
m'occuper d'elle. Martia me fait promettre d'être sage et discipliné
(il me serait franchement de plus en plus difficile d'opposer la
moindre résistance) et me retire ma cagoule. J'enfouis mon visage chaud
et humide dans l'intimité de Caroline qui est déjà très excitée, et je
commence à la lécher. Elle réagit très fort, d'autant plus que Martia
et Malvina participent activement en dégrafant son corsage et en la
caressant. Elle atteint son premier orgasme rapidement, et Malvina
continue à la caresser. Pendant ce temps, Martia passe sa main sur le
visage de Caroline, sur ses yeux, ses lèvres. Elle presse doucement sa
main sur sa bouche et guette ses réactions. Je crois qu'elle teste ses réactions pour savoir à qui elle à affaire, en quelque sorte. Avec Caroline, il n'y a
pas le moindre doute, elle a carrément l'air de réclamer le baillon.
Martia lui passe immédiatement une cagoule de latex sur la tête. Elle
me retire mon gant et le passe aussi à Caroline. C'est un spectacle
réellement excitant de voir la fille encagoulée, le corps plié en deux
posé sur les genoux de Malvina pendant que Martia serre vigoureusement
les lacets du gant. Caroline se trèmousse, arrachant des bruits très
excitants aux jupes de cuir, et éprouvant ses liens, pour mieux sentir
leur effet. De voir cette femme entravée dans les liens qui
me serraient il n'y a pas deux minutes me met dans un état
indescriptible! Je crois que je n'ai rien vu d'aussi excitant (et
pourtant j'en ai vu ces dernières heures...) et Martia se rend bien
compte de ma réaction.
- Elle est fantastique comme ça notre Caroline, tu n'aurais pas envie d'en profiter par hasard?
Elle la fait alors s'agenouiller devant moi. Je sens Malvina derrière
moi qui me remet ma cagoule et qui ensuite délace ma jupe et la fait
glisser le long de mes jambes. Elle pose sa main sur mon sexe, et bien qu'il soit
encore emprisonné dans une culotte de latex trop serrée, elle a vite
fait de se rendre compte de mon état d'excitation. Je m'aperçois que la
cagoule qui moule la tête de Caroline est entièrement fermée mais
comporte une ouverture au niveau de la bouche avec une gaine de latex.
Elle ne peut donc absolument pas parler mais va pouvoir prendre mon
sexe dans sa bouche. Malvina libère ma queue et la guide vers la bouche
de Caroline, qui réagit tout de suite et commence à me sucer.
-
N'oublie jamais, me dit Martia à l'oreille, seule une esclave peut te
faire ça. Tu es maintenant notre soumis et n'espère pas de nous la même
chose ! Profites-en bien et rappelle-toi que c'est nous qui décidons
quand et comment tu auras du plaisir...
Ces mots murmurés à mon
oreille rendent mon plaisir encore plus intense et décuplent l'effet
des douces caresses de Martia sur mon corps. Ma cagoule de latex ne me
laisse rien émettre de plus que de petits soupirs, mais je suis au
sommet de l'extase en voyant une Caroline entravée qui s'applique sur
mon sexe, elle-même caressée par Malvina. Au moment où j'éjacule, j'ai
l'impression que mon orgasme n'a plus de fin, qu'il se répète encore et
encore jusqu'à me laisser anéanti. J'ai bien senti que Caroline a joui
presque en même temps. Le fait qu'elle jouisse plus par la situation
dans laquelle elle se trouve que par les stimulations physiques montre
à quel point elle est soumise. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on
ne manque pas d'occupation ce soir! En fait, le moment arrive vite où
le film se termine. Martia et Malvina nous aident à remettre un peu
d'ordre dans nos tenues qui ont été quelque peu malmenées pendant que
le générique se déroule, avant que les lumières se rallument. Nous
sortons alors en compagnie de Caroline qui salue le gardien en lui
laissant le soin de fermer les portes.
- Ma chère Caroline,
commence Martia, je ne sais pas si tu as prévu quelque chose ce soir,
mais dans le cas contraire peut-être aimerais-tu continuer la soirée en
notre compagnie. J'ai eu largement l'occasion de voir à quel point tu
aime les mêmes jeux que nous. Je t'assure que tu trouveras chez moi
tout ce qu'on peut souhaiter, en tout cas tout ce qu'il faut pour
combler une soumise comme toi.
- Je n'osais pas vous le demander,
mais comme vous me le proposez ! Par contre, j'habite tout près d'ici
et j'aimerais passer chercher quelques bricoles chez moi si vous n'y
voyez pas d'inconvénient.
Nous nous mettons en route et nous
attendons Caroline devant la porte de son immeuble. Au bout de quelques
minutes à peine, elle redescend avec un petit sac de voyage. Un peu
rouge de s'être dépéchée, et surement aussi par excitation, elle nous
explique qu'elle a préféré prendre quelques "effets pour la nuit". Elle
ne doute pas, à en juger par nos tenues et surtout la mienne, que nous
sommes bien équipés, mais elle a ses vêtements préférés qu'elle sera
heureuse de pouvoir nous montrer. Quand Malvina lui demande des
précisions, elle minaude, joue la timide et nous prie de patienter
jusqu'à ce qu'elle les porte. En discutant, et malgré ma démarche
entravée et donc plutôt lente à laquelle mes compagnes s'ajustent, nous
arrivons chez Martia et montons à son appartement.